Just Something

"Souvenirs d’enfant"

Je me souviens de cette grande maison blanche sur la falaise, au bord de la mer.
De cette allée bordée d’arbre et de hais que je prenais tant de plaisir à traverser sur mon petit vélo bleu et puis... toi.
Toi qui me prenais dans tes bras en me faisant virevolter et tourner, tourner, tourner à en perdre la tête. Pendant ces quelques instants j’avais vraiment l’impression d’être une fée.
Tu m’emmenais dans les bois et moi, j’imaginais que derrière chaque arbre un monstre se cachait, j’avais peur mais le seul fait que tu me tiennes la main me rassurais alors je croyais que nous étions invincibles, que rien ne pourrait nous faire du mal ou nous séparer, nous serions toujours ensemble quoiqu'il arrive.
Tu étais la seul personne qui me restait tous les autres m’avaient abandonnés mais toi, tu étais resté, resté avec moi.
Dans le jardin nous avions un endroit secret que seul nous connaissions c’était notre Fort ; dès que je me sentais mal ou que j’étais triste j’allais
là-bas, tu venais alors me voir, et arrivais à me redonner le sourire avec tes histoires.
Un jour, je m'en souviens, tu m’as emmené vers une fontaine et tu m’as dit de faire un vœu en lançant une pièce par-dessus mon épaule pour qu’il se réalise.
Alors j’ai fait un vœu, le vœu que rien ne nous sépare que l’on reste toujours ensemble.

Mais ce vœu ne s’est pas réalisé.
Je traversais l’allée et quand je suis arrivée au bout tu n’étais pas là et la maison n’était plus blanche mais noire.
Elle était partie en fumée et... tu étais parti avec elle, et comme tous les autres toi aussi tu avais fini par m’abandonner. Alors j’ai couru, couru jusqu'à cette fontaine, jusqu’à ce stupide vœu qui ne s’était pas réalisé et j’ai pleuré, pleuré toute les larmes de mon corps.
Je me suis cachée dans le Fort les yeux rivés sur l’entrée dans l’espoir de te voir arriver avec ton sourire et tes histoires mais au fur et à mesure que les secondes passèrent l’espoir me quitta peu à peu.
J’ai grandi et décidé de tourner la page, je suis partie vers les grandes villes, là-bas j'ais fait des rencontres, ma vie... et puis un jour, je suis revenue.

Rien n’avait changé tout était exactement comme dans mes souvenirs mais je redécouvrais cette univers comme un nouveau-né qui découvre le monde.
L’allée bordée d’arbres immenses, la maison maintenant en ruine mais cela ne m’a pas empêché d’entrer, j’ai monté ce qui restait des marches pour aller au sommet. Et j’ai admiré, admiré la mer comme je le faisais avec toi avant. Un reflet attira mon regard, était-ce ce que je croyais ? Je couru, couru comme je l’avais fait quelques années plus tôt et je suis arrivée à cette fontaine où j’avais fait mon vœux et j’ai pleuré, non pas des larmes de tristesse cette fois mais des larmes de joie. Parce que TOI, tu resteras toujours dans ma mémoire.


La vie n’est pas toujours un paradis rêvé, on perd des êtres chers mais alors on peut se rattacher à nos souvenirs avec eux car personne, personne ne mérite d’être oublié.


R.I.P, Papi je t'aime.


"For a dream"

I wanted dream and touch the sky
For this, I tried to fly

But your burnt my wings and kept me on earth
You thought it's my place next to you.

But you must know, I must leave you
Because when you locking a star, it couldn't shine.



"Du début à la fin"

Je le sais... ce secret que tu essayes de me cacher, ce n'est plus un mystère pour moi.
Je vois bien que tu l'aime, c'est encore plus idiot de le cacher que lorsque tu poses tes lèvres sur les miennes en me murmurant des mots à l'oreille.
Ton visage qui s'adoucit dès que tu la vois ou, au contraire inquiet si elle n'est pas là, je vois bien ce sourire léger mais peu trompeur qui habille tes lèvre dès que son regard croise le tien.
Tu m'as menti et tu me ment encore, tu me fait tellement souffrir si tu savais.
Pourquoi je reste encore avec toi ? C'est une bonne question, je ne le sais pas enfin, je crois qu'on pardonne tout à son premier amour.
J'aimerais tellement pouvoir me lever le matin et me dire que tes bras font s'ouvrir pour de vrai et que je ne serais juste ta consolation.
Je vais te laisser, ce sera mieux pour toi comme pour moi. Comment briller quand on est enfermé ?
Je n'ai cessé de t'aimer du début à la fin mais, voilà, vas la rejoindre mais, ne reviens pas car cette fois je ne serais pas là pour sécher tes larmes.



"Je me suis laissée aller à ces heures moroses où même la prose ne me guérissait plus"


"Âme errante"

Ce champs d’ordinaire d’un jaune étincelant était d’un gris maussade et sans émotions.
La pluie avait fait de la terre un mélange boueux à la fois froid, mousseux et sombre.
La forêt normalement si accueillante semblait nonchalante et sinistre. Les longues branches des arbres pendaient et ondoyaient au grès du vent pareil au vague fantôme de nos cauchemars. Plus on s’enfonçait dans cette verdure plus le noir ce faisait dense et cruel.

Si vous passiez par ce chemin sans vraiment regarder autour de vous, tout vous échappera mais elle, elle est bien là. Allongée dans l’herbe mouillée formant un lit sous le pesant de son poids. C’est vrai, elle se fait discrète, une ombre parmi les ombres. Plus on se rapproche plus ses formes deviennent distinctes, une jeune femme habillée d’une robe, une robe blanche, symbole de pureté. Mais, celle-ci est abîmée, je dirais même qu’il n’en reste plus que de fins lambeaux vaporeux. La dentelle est arrachée, le tissue à trempé dans de la boue, il en est ressorti noir. De nombreuses épines se sont prises dans cet habit de princesse. Ses pieds sont dénudés de toutes protections, ils saignent, les ronces n’ont pas pris garde et ont laissé leurs tendres bras se promener un peu trop loin. Ses mains sont d’une teinte rougeâtre comme rongées par l'absence de toute présence humaine. A son annuaire est glissé une magnifique bague, sans doute comme une preuve d’amour perdue à jamais. Sa main droite est refermée sur un petit flacon de verre, nul ne sait ce qu’’il contenait. Ses cheveux flamboyant sont parsemés de léger fragment de glace, ses lèvres bleutées sont encore marquées par leurs tremblement ; Dieu qu'est-ce qu'elle doit avoir froid ? Ses yeux sont rouges d'avoir pleuré, torturés par la vison de rêve si terrible, mais si réel. Une larme perle encore sur sa joue, comme souvenir de toutes ces choses oubliées. L'aurore peine à percer l'épaisse couverture de feuillage, mais les quelques rayons qui arrivent à s’immiscer transforment cette vision d'horreur en paysage idyllique. La nature entière revêtit ses plus belles parures laissant pour pur songe ses traits tourmentés. Le chant puissants des oiseaux réveille en douceur cet habitat aux milles citoyens. Maintenant, émerveillé par cette beauté, aurions-nous du pensé qu'elle se serait réveillée. Cependant il est trop tard, une mousse jaune goutte au coin de ses lèvres, son dernier soupir expiré, ses lourdes paupières se ferment doucement, puis son cœur rouge sang cesse d'exprimer sa douce ardeur. Mère nature finit toujours par reprendre ce qu'elle a donné, bien souvent, cela est mérité.




"La meilleur façon d'être déçu de la fin de l'histoire c'est de l'écrire avant qu'elle ne se passe"

Voilà, c'est tous pour le moment, ces textes sont plutôt vieux, je suis entrain d'écrire une histoire courte alors je vous la montrerais quand je l'aurais terminé, j'ai aussi une fanfic' sur HP que je n'ai jamais finis parce qu'il y a des problèmes de concordances et je la trouve franchement mal écrite, j'ai commencer à en imaginer l'histoire il y a 2 ans^^.
Maintenant je serais ravi d'avoir vos commentaires à propos de ce qui est déjà présent. Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
Je vous aime o_O